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je suis Charlie

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lundi 3 octobre 2016

EXPOSITION au Cellier des Fripiers




J'ai le plaisir de vous inviter à ma prochaine exposition!
Elle aura lieu dans ce bien chouette endroit qu'est Le Cellier des Fripiers. 
LIEU:
Le Cellier des Fripiers
Rue des Fripiers, 39, 7000 Mons (Belgique)

VERNISSAGE : Vendredi 7 octobre à partir de 18h30.
EXPOSITION : Du samedi 8 octobre au jeudi 3 novembre.

Jours et heures d'accès à l'expo :
- Le mardi, de 14h à 18h
- Du mercredi au samedi, de 10h à 18h

vendredi 19 août 2016

"Les Contes de la rue Broca" de Pierre Gripari

Pièce de théâtre


Pour la rentrée des classes, le Théâtre de l'Eléfantaisie vous convie à son tout nouveau spectacle: 
"Les Contes de la rue Broca", de Pierre Gripari,
Au 79, rue Notre Dame, 7000 Mons) le 11 septembre à 16h30

Mais pourquoi la sorcière du placard aux balais doit-elle prendre garde à son derrière ? Comment devenir jeune et jolie quand on est une sorcière qui ne l’a jamais été ? Comment recruter un Chaperon rouge qui accepte de se faire manger par le loup ?
Réponse à toutes ces questions dans trois farces de Pierre Gripari : «Pour l’annonce», «La Sorcière de la rue Mouffetard» et «La Sorcière du placard aux balais». Parents admis s’ils sont sages ...

Entrée libre

Mise en scène de Dominique Sclavons
avec Christiane Beyls, Jérémy Biefnot, Thérèse Finet, F. Houdart, Ombre Louve, Fabrice Sunou, Pascaline Noël et Maximillien Tielemans

retrouvez-nous sur https://www.facebook.com/Elefantaisie





event facebook

affiches et logos: +Ombre Louve

  

mardi 30 juin 2015

compte-rendu MONStre 2015 et Carine-Laure Desguin


compte-rendu MONStre 2015 
et le cas Carine-Laure Desguin 
ou  "MONStre 2015 : une présentation réussie 
qui nous montre qu'on peut débattre de tout
...enfin avec la plupart des personnes !"


AVERTISSEMENT : Ce texte n’est en rien un règlement de compte, nous laisserons les attaques personnelles à ceux qui n’ont pas d’autres arguments. Il fait suite à une polémique regrettable lancée pour discréditer Le CAE , l’un des derniers lieux de culture alternative sur Mons, et éviter ainsi toute confrontation d’idées en jetant une condamnation préalable.

Compte tenu de la capacité de nuisance que peut avoir une seule personne, même de peu d’importance, il nous a semblé utile de rétablir la vérité en publiant ce compte-rendu de la présentation du recueil MONStre 2015  : les conditions de vie des artistes, première publication de notre ASBL. Ce billet laisse aussi la parole aux personnes présentes lors de l’événement dédié au recueil. Il est pour nous l’occasion de ne pas laisser courir de fausses rumeurs propres à nuire à un ouvrage regorgeant de talents que nous avons voulu mettre à l’honneur.



Nous sommes le dimanche 14 juin, le jour de la fête des pères en Belgique. Dehors, le soleil est radieux, les terrasses des cafés sont pleines. A moins de dix kilomètres de là, des amateurs de lettres se sont déjà assemblés pour le Salon Images d’elle, dont la tenue - le même jour et aux mêmes heures - a malheureusement été annoncée après que nous ayons programmé notre événement. Nous avions envoyé un mail cordial aux organisateurs pour leur proposer de s’arranger ensemble concernant les heures de nos événements respectifs et ainsi permettre au petit monde littéraire d’assister aux deux événements. Notre demande est hélas restée sans réponse. Nous avons donc maintenu l’événement tel qu’il avait été annoncé.

Tout était donc plutôt mal parti pour que le public soit au rendez-vous à la présentation du recueil. Allions-nous pour autant nous retrouver devant un pelé et deux tondus ? Que nenni ! Nous allions vivre une journée riche en surprises. Les meilleures comme la pire.

Les premiers arrivés sont des lauréats du concours que nous avions organisé pour fournir sa matière première au recueil. Il y a Thierry Ries, bien sûr, le premier prix, appelé lui aussi à la table des débats en sa qualité d’animateur socio-culturel de la Province de Hainaut. Il sera d’ailleurs rebaptisé Tyrano Ries pour l’occasion, clin d’œil au MONStre figurant sur la couverture du livre.

Derrière lui, il y a Carine-Laure Desguin, une autre auteur publiée chez Chloé des Lys qui fait un peu la tête. Elle s’approche, feuillette le recueil, reconnait la qualité de la mise en page et va s’asseoir. Je la rattrape pour lui demander si elle souhaite faire lecture d’un extrait de son texte pour l’occasion, la pièce drôle et engagée « Posthume » dont les traits d’humour ressortiraient sans doute très bien à l’oral. J’essuie un non sec et froid pour toute réponse.

Il y a aussi le couple Micheline Bolland et Louis Delville, d’humbles et talentueuses personnes, déjà croisées à plusieurs reprises lors de salons littéraires. Louis, choriste, a écrit une chanson sur l’air de Lily de Pierre Perret pour illustrer les conditions de vie des artistes. Toujours ouvert aux nouveaux défis, il s’est porté volontaire pour interpréter son texte quand viendra le moment des lectures. Micheline nous parlera quant à elle des conditions de vie du conjoint d’un artiste au travers d’une nouvelle touchante.



La salle commence à se remplir. Nous retrouvons des amis qui connaissent bien  Le CAE. Nous revoyons des personnes que nous n’avions plus croisées depuis un moment. Nous faisons également de nouvelles connaissances comme Giovanna et Serge, qui se battent pour faire vivre la culture à Erquelinnes, un petit bourg frontalier à vingt kilomètres de Mons. Ils nous inviteront d’ailleurs à Festiv’art, l’événement qu’ils organisent en novembre.

Ombre Louve est prise d’assaut. S’il est coutume de dédicacer un ouvrage en fin de conférence, tout le monde veut sa dédicace dès les premiers instants ! Il faut dire qu’elle dessine super bien et qu’il serait vraiment dommage de repartir sans un exemplaire du bouquin enjolivé d’une illustration unique.

Le début de la présentation est annoncé. Quelques verres de l’amitié se lèvent encore puis chacun s’assied là où il trouve place.


Roland d’Hoop, actif chez Oxfam-Solidarité, sera notre animateur du jour. Il a affûté ses questions et veillera à susciter le débat qui s’en suivra sur Mons 2015 en pesant le pour et le contre. Parfait. Il nous fallait quelqu’un d’ouvert, de modéré et d’engagé pour assumer ce rôle.

La première partie de la rencontre s’articule autour de la présentation du livre par le comité de lecture composé de Laurent Roman, d’ Ombre Louve et de moi-même, Florian Houdart. Exactement comme cela avait été annoncé il y a déjà un mois. Je prends le micro pour nous présenter dans la bonne humeur et à la sauce 2015 : nous serons, le temps d’un après-midi, Laurent Goldman Sachs, Julia-Hermione Von Wulf et Florimond de Houdart, de la Fondation MONStre 2015 , tous millionnaires en centimes… et d’anciens francs je vous prie !

Nous expliquons comment s’est mis en place le concours en 2014, nous rappelons notre volonté de montrer au travers des textes une pluralité de regards sur le quotidien vécu par les artistes, ce qui nous semblait essentiel alors que Mons allait être sacrée Capitale européenne de la culture. Il est précisé aussi que le recueil n’a pas l’intention d’être un manifeste politique, que Le CAE est un lieu d’engagements mais reste apartisan, c’est-à-dire non lié à un parti. Enfin, on présente le recueil proprement dit : la couverture et la structure du livre ainsi que quelques mots sur les textes et leurs auteurs.

Vient alors le moment des lectures. Le public veut entendre un extrait du texte de Carine-Laure, les organisateurs les approuvent. Finalement, malgré ses réticences premières, elle se joindra à Thierry, Micheline et Louis pour donner, de vive voix, un aperçu concret du recueil.

On fait ensuite une courte pause. Il faut dire que les gosiers sont secs et que les doigts des fumeurs les démangent. Ombre Louve ne relève toujours pas la tête à force de devoir faire des dédicaces ! Heureusement, elle semble y prendre plaisir…



Après cinq minutes, la présentation continue dans sa partie débat, comme annoncé. Nous allons donc évoquer Mons 2015. Thierry ne manque pas d’informations essentielles et pourtant méconnues du grand public. Il nous apprend ainsi que Guy Quaden, ex-gouverneur de la banque nationale et responsable du saut d’index, est le président de Mons 2015. Mais ce n’est pas tout, Jean-Claude Juncker, actuellement à la tête de la Commission Européenne en est aussi l’un des directeurs artistiques. Oui, vous m’avez bien lu.

Nous ne sommes pourtant pas qu’entre convaincus d’une vision très critique de Mons 2015. Ainsi, Thibaut, est venu défendre le bilan de La Capitale de La Culture. Il a ses arguments et nous les expose dans le respect et en nous remerciant au passage de laisser la parole à chacun. Juriste chez Smart, Olivier a aussi d’autres réalités à évoquer comme le désintérêt du public pour des œuvres non formatées, également responsable selon lui de la paupérisation des artistes. Roland a par ailleurs évoqué sa collaboration positive avec le Café Europa, un lieu d’échange multiculturel écolo et geek créé dans le cadre de Mons 2015 et connecté à d’autres pays d’Europe par un procédé de visioconférence.

Pour avoir un débat bien animé, nous avions également invité l’actuelle échevine de la culture ainsi que son prédécesseur et quelques contacts affiliés à divers partis politiques. Seul John Beugnies, du PTB, avait fait le déplacement.

Le débat allait bon train quand Carine-Laure Desguin s’est soudain levée et a demandé : « Mais alors, ce sont des bombes ? ». Nous nous sommes regardés les uns et les autres, tentant de comprendre le sens de son intervention. Je me suis dit qu’elle devait faire allusion aux textes. Pour rendre hommage à leur côté éclatant, mais en déniant l’idée qu’ils soient vus comme autant d’armes, j’ai saisi sa métaphore au bond et j’ai répondu : « Des bombes, certainement pas. Je dirais plutôt des feux d’artifice ».

Carine-Laure s’est levée et est partie. Les débats, eux, ont continué au finish et bien au-delà de l’horaire annoncé, ce qui pour nous témoigne d’une certaine réussite… 
 

Le lendemain, je reçois un message alerté de Laurent Roman. Carine-Laure aurait descendu Le CAE et le recueil en flèche sur son blog, accusant l’association d’avoir manipulé les participants au concours et de les avoir embrigadés de force dans un combat politique. Le chargé de communication de notre maison d’édition prend l’article au mot, sans demander à d’autres participants ce qu’il s’est vraiment passé, et le répercute dans plusieurs pages et groupes de facebook liés à la maison d’édition.

Stupéfaction. En dévoilant le recueil "MONStre 2015 : les conditions de vie des artistes", nous savions que nous nous exposions à la fois à beaucoup de soutien et à beaucoup de critiques. Nous ignorions par contre que la mauvaise foi et les attaques les plus sournoises viendraient d'une personne qui a pris part au recueil. Je panique un peu même si je sais que la vérité reprendra tôt ou tard ses droits. Il faut dire que MONStre 2015 a suscité l’intérêt de la presse dès que nous avons commencé à parler du projet sur les réseaux sociaux pour tenir les participants au courant des avancées. C’est rare pour ne pas dire inédit s’agissant d’une petite maison d’édition sous statut ASBL comme Chloé des Lys. Je crains donc qu’un projet si prometteur soit quelque peu saboté par une mauvaise pub et des tentatives de le faire tomber en disgrâce auprès des responsables de la maison d’édition qui le publie.

La stupéfaction est également ressentie par les participants.  
Giovanna explique : « Je me suis rendue à MONStre 2015. J'ai été impressionnée par l'accueil, la passion, l'organisation. Une après-midi riche en rencontres et en échanges et tout ça dans le respect de chacun. Donc j'avoue ne pas comprendre tout ce qui se passe. Les articles médisants. L'auteur s'est énervée si je puis dire s'est levée et est partie sans dire au revoir, ne laissant pas aux personnes concernées le soin de s'exprimer. »

J’estime pour ma part que l’attitude de Carine-Laure relève de la mauvaise foi car il est impossible qu’il s’agisse d’un malentendu. Pour commencer, son texte «Posthume» est un des textes les plus engagés du recueil. Il raconte l’histoire d’Etienne Remugle qui s’est suspendu au-dessus de la Grand-Place dans une cabane portée par une grue en plein Mons 2015 pour attirer l’attention des passants sur les conditions de vie des artistes. Par son texte, Carine-Laure montre qu’elle a compris que le recueil se voulait un outil de réflexion sur les conditions de vie des artistes dans le cadre de Mons 2015, comme l’indique d’ailleurs le règlement qui fut posté sur le site www.bonnesnouvelles.net

«  Je n'ai pas ressenti une volonté de politiser le débat ! Mais comment éviter celles du contenu social si le texte de l'auteur dénonce les difficultés d'existence des artistes. Si l'on craint les conséquences de ses écrits, à quoi servent-ils sinon de risquer de devenir des mots qui s'éparpillent dans l'infini ! » explique à son tour Bernard.

En plus du règlement que Carine-Laure a lu, elle a été tenue au courant des avancées du recueil comme les autres : le quatrième de couverture a été publié des mois à l'avance, de même que la couverture du livre, le titre choisi, des témoignages, des extraits de la préface,... Sans oublier les mails envoyés à chacun aux différents stades du processus. Bref, impossible de ne pas comprendre la direction que le recueil allait prendre, par ailleurs annoncé dès le début !

« Il est vraiment lassant de constater que certaines personnes affublent des initiatives populaires, citoyennes, artistiques de qualificatifs qui sonnent tellement faux alors qu'elles y ont apporté leur contribution en connaissance de cause. » se fâche pour sa part Amandine.

Par ailleurs, nous ne sommes en rien responsables de l’absence d’élus d’autres formations politiques que le PTB, étant donné que la plupart des sensibilités avaient été invitées à prendre part au débat. Il est à souligner enfin que le conseiller communal présent s’est exprimé en son nom et sans citer son parti.

Tout cela Carine-Laure Desguin le sait. Il s’agit d’une personne lettrée qui écrit des livres. Nous ne commettrons donc pas l’erreur de la prendre pour idiote. Dans ce cas, pourquoi donc a-t-elle agi ainsi ?

Peut-être parce que son rapport à la politique à elle est plus trouble. Rappelons en effet qu’elle a passé une bonne partie d’un salon du livre qu’elle a tenté d’organiser à Marchienne-au-pont à gratter la patte de l'echevine PS de la culture plutôt qu'à accueillir les deux pelés et trois tondus qui ont franchi la porte des visiteurs, faute de communication suffisante. Craindrait-elle désormais qu'apparaître dans ce recueil brouille les pistes qu'elle s'était tracée ? Il fallait réfléchir avant !

L’explication de son comportement pourrait aussi s’expliquer par de petits accrochages passés avec une personne de l’équipe du CAE. Dans ce cas, c’est immature et indigne d’en faire payer les frais à un projet collectif derrière lequel il y a de nombreuses heures de travail. Ou alors, Carine-Laure serait-elle tout simplement instable ?

Lors de la sélection des nouvelles, opérée en aveugle, Ombre Louve et moi-même nous nous sommes regardés longuement quand nous avons vu le nom de Carine-Laure apparaître. Nous savions déjà qu’elle avait provoqué quelques incidents par exemple en faisant pleurer une autre auteure par plaisir d’abuser d’une situation de faiblesse, en se mêlant à la place du boss de Chloé des Lys de dire qui avait sa place ou non sur un stand, en obligeant des personnes âgées à se taper une volée d’escaliers sans rampe parce qu’elle avait choisi de cacher certains auteurs à l’étage, ou encore en méprisant l’une ou l’autre personne, pourtant plus prolifiques qu’elle sur le plan littéraire… Nous nous sommes cependant dit que nous faisions partie des personnes de principe et que nous avions la mission de choisir de bons textes, pas des auteurs avec qui nous pourrions parfaitement nous entendre. Une honnêteté qui nous aura malheureusement coûté de nombreuses heures à devoir nous justifier, expliquer notre position, relayer les impressions de ceux qui ont participé à la présentation.

Il reste que les explications avancées plus haut ne sont que des hypothèses. Le mystère Carine-Laure Desguin restera entier : vite confondue par mail, elle s’est empressée de me bloquer afin de ne jamais pouvoir expliquer les raisons de son attitude à notre égard…

Le boss de Chloé des Lys a heureusement bien compris la situation :
« Pour moi, ça me paraissait clair, et ça l’est toujours, que le recueil «MONStre 2015» s’inscrit dans l’évènement « Mons 2015 » mais dans une logique de réflexion, de débat. Le recueil sera toujours d’actualité d’ici 10 ou 15 ans. »

Quant à nous, nous garderons plutôt le souvenir de la joyeuse et amicale franchise qui a régné pour quelques heures, nous montrant que tout débat est possible... avec la plupart des personnes !

Et puis, à chaque mal, son bien ! Ainsi, après ces sombres événements, voici ce que Thierry nous annonce : 
« Vu les injustes attaques dont fait l'objet Le CAE, et combattant toute forme d'injustice, je leur propose de faire désormais partie de l'équipe. »

Evidemment, nous avons chaleureusement accepté sa proposition. Thierry s’occupera d’animer des soirées littéraires avec le talent qu’on lui connait. Le CAE reviendra donc plus fort que jamais en littérature… Peut-être avec un nouveau recueil et un nouveau sujet riche en réflexions. Qui sait ? 

Florian Houdart

Pour aller plus loin, je vous propose de découvrir 
le très beau texte de Chapeau Rouge:


Je suis MONStre 2015


Je suis MONStre 2015
(pour changer de Charlie...Ombre, vite, des badges!)

C’est en revenant de la soirée-débat organisée par Le CAE, à l’occasion de la sortie du recueil Monstre 2015, les conditions de vie des artistes, publié aux éditions Chloé des Lys que j’ai achevé de lire ce melting-pot de créations d’artistes locaux à la fois interloqués et frustrés de ne pas être référencés dans la banque de données artistiques de la fondation Mons 2015, au profit de quelques célébrités nées pour promulguer une idéologie néolibérale savamment orchestrée par une poignée de gourous qui n’hésitent pas à jeter des étoiles plein les yeux pour cacher la forêt, celle-ci pouvant, par ses ancrages divers, non seulement attiser la curiosité du destinataire, mais également susciter chez lui la réflexion, voire la remise en cause de ce qui lui apparaissait des évidences, des obligations auxquelles il parait impossible de se soustraire. Difficile dès lors de maintenir le touriste lambda dans ses illusions face à la misère ambiante tout en promouvant «la culture» [à prononcer « l’aculture »].

Quand j’ai vu le recueil sur la table de présentation, j’y ai jeté mon dévolu, séduite par la couverture alléchante (chapeau Ombre !) représentant un Tyranodoudou à nœud papillon crachant des flammes sur une artiste (de SF, genre de la remise en question) sur le point de le pourfendre par la flèche-plume de son guit’arc (à plusieurs cordes, ce qui est exigé aux artistes aujourd’hui) ! Les symboles sont légions, et certains d’entre eux ont été détaillés par Ombre Louve, la conceptrice de la couverture, au début de la soirée. Après l’illustration atypique, le titre, lui aussi, se détache de ce que l’on lit dans les publications autour de Mons 2015, celui-ci n’étant pas une ode à la culture promue par Mons 2015, mais une interrogation sur les fondements et l’intérêt de cette culture de masse dont les racines et les fruits ne sont autres que l’économie. Une foule de personnages nous accompagnent au fil du livre, comme Daphné, fonctionnaire toujours plus écœurée par son travail dans les coulisses de Mons 2015, Chat 2.0, sorte de chroniqueur de l’ombre, un artiste local condamné soit à brûler à petit feu, soit à renoncer à une partie de lui-même pour mieux servir la société, Etienne Remugle, artiste révolté décidé à revendiquer son statut (artiste : autoproclamé ou reconnu par la société ? Laurent Roman semble y avoir répondu personnellement avec son polo Artist) au prix de sa vie dans une courte pièce de théâtre et d’autres artistes criant de/la vérité non moins intéressants ! On se sent séduit notamment par la plume poétique et rythmée de Thierry Ries, par un slam plein d’humour et de vérité où l’on s’amuse à repérer les doubles sens, par la finesse d’écriture de Lola Beisbardt, jeune écrivaine dont le récit m’a fait écho en tant qu’artiste contrainte à exercer un métier conventionné et par la plume-sabre de Florian Houdart qui jongle avec les faits de la vie quotidiennes cachant de sombres réalités et les petites touches d’humour. Je me suis aussi sentie saisie par le texte d’une jeune fille de quatorze ans, Lise Bello, interrogeant l’artiste (et fatalement le public) et sa place au sein de la société capitaliste. Je la félicite tout particulièrement !


Extrait choisi :
Ce que Mons 2015 a prouvé, jusqu’à présent, c’est qu’on pouvait aller au-delà même de l’Art Contemporain qui feint d’avoir un objet pour que l’élite sociale puisse se vanter d’y avoir accès au contraire du petit peuple. Dans le cas présent, nous nous retrouvons face à une auto-glorification du vide n’étant rien d’autre qu’une des multiples formes de la négation des classes sociales à l’heure où la majorité des artistes n’a jamais été si paupérisée.  (F. Houdart)


Félicitation à tous les Colibris ayant contribué à la réalisation de ce MONStrueux recueil !

Si vous ne vous êtes pas procuré le recueil, il est disponible notamment au CAE (Mons) et aux éditions Chloé des Lys (Tournai) ! Soit dit en passant, si vous allez au CAE, vous aurez sûrement la chance de vous procurer un exemplaire dédicacé en même temps que de découvrir un lieu de culture alternative, par le peuple et pour le peuple au sein de la capitale(iste ?) européenne de la culture !

P-S : J’ai suivi le débat avec grand intérêt malgré mon épuisement. Je m’attendais à la plupart des réactions. Seule une m’a assez étonnée, confrontant ma conception de la littérature celle d’un des auteurs présents, soit «La littérature n’est pas une arme.». A mon sens, la littérature serait une arme pacifiste, bien plus efficace que les armes traditionnelles en créant justement un champ de communication entre le destinateur qui transmet un message au récepteur, contrairement aux autres qui coupent la communication en agressant l’autre dans son intégrité physique (et non dans les idées), ce qui a pour conséquence de renforcer son intégrisme. A part cela, je ne vais pas davantage commenter le débat, ne pouvant qu’adhérer globalement aux réflexions de Florian et John entre autres.

Réponse de Florian Houdart : J'ajouterai que j'avais invité tous les contacts du CAE ainsi que l'actuelle échevine de la culture et son prédécesseur. Bref, le fait qu'il n'y ait eu qu'un élu parmi nous n'était aucunement une volonté des organisateurs et comme tu l'as dit si bien, le parti en question n'a, je pense, même pas été cité en public...


Signé : Chapeau Rouge

 

jeudi 4 juin 2015

Présentation du livre MONStre 2015

Venez à la présentation du livre "MONStre 2015" qui se tiendra à Mons le dimanche 14 juin à 16h30.

Thierry Ries, 1er prix du concours, et Estelle Sciortino, 2ème prix, seront parmi nous, ainsi que plusieurs lauréats du concours qui a donné ce livre. Estelle viendra de Vendée pour l'occasion !

EVENT FB

Nous demandons à tous ceux qui nous soutiennent d'inviter leurs contacts à l'événement, de le partager,... Bref de nous aider au maximum pour la com'.
En effet, nos invitations sont désormais limitées...
(on dit merci FB qui ce cesse de nous mettre des bâtons dans les roues et de nous ralentir pour des trucs inutiles comme des vidéos qui se lancent toutes seules...)


 VOICI LE COMMUNIQUE DE PRESSE (en 3 parties)

Voici ci-dessous le communiqué de presse annonçant la sortie du recueil MONStre 2015  !
Nous comptons sur vous pour le transmettre aux journalistes , blogueurs et autres relais d'informations que vous connaissez.
Vous savez sans doute que les principaux groupes de presse en Belgique francophone sont "parrains de MONS 2015" et ne peuvent se permettre de faire la promotion d’œuvre trop critiques.

Mais il existe des journalistes indépendants et des citoyens qui font du super boulot ! Ce serait donc sympa à vous de leur transmettre ces 3 pages-là. 
Et si vous voulez le PDF, par facilité, vous pouvez me contacter par mail sur ombrelouve@gmail.com

mercredi 3 juin 2015

Le souffle du Doudou dans les Lettres lumeçonnes

A NE PAS MANQUER ce soir ! Le 3 Juin à 19h à la nouvelle bibliothèque des Comtes de Hainaut, retrouvez Thierry Ries, l'auteur de "Hors les murs" pour une présentation littéraire des Lettres Lumeçonnes de Laurence Amaury. Cette présentation évoquera les auteurs montois connus et moins connus qui ont abordé le Doudou dans leurs œuvres...

"Le souffle du Doudou dans les Lettres lumeçonnes", par Jeannine Abrassart, plus connue sous le nom de Laurence Amaury, pseudonyme valant pour ses œuvres de fiction. 
Ici, il s’agit en quelque sorte d’un documentaire : l’auteur a répertorié les auteurs montois (historiens, romanciers, poètes, auteurs dramatiques…) qui ont évoqué le Doudou dans leurs œuvres (d’où une partie "anthologique"), et nous parle de l’origine et de l’évolution de la célèbre Ducasse de Mons
Un petit livre bourré d’anecdotes, qui vient de paraître aux Editions Audace (directeur: Pierre Bragard), avec une préface de Jean-Paul Deplus.

Illustration de couverture: Gérard Noirfalise, auteur et artiste montois.

Rencontre orchestrée par Thierry Ries:

"Mercredi, par un débat vivant de questions-réponses , j'aurai le privilège et le plaisir d'animer la soirée consacrée à Laurence Amaury, alias Jeannine Abrassart ,  son parcours de vie, sa relation à Mons et au borinage, tout en se penchant sur son oeuvre.
 La soirée mettra surtout  en avant cet élégant ouvrage publié par les éditions Audace de Pierre Bragard, le souffle du Doudou dans les lettres lumeçonnes.
Ouvrage qui, sur le site des éditions Audace et en version numérique, annonce la parution prochaine d'un énorme travail de 30 années de recherches sur les auteurs montois nés, vivant ou ayant vécu à Mons, du Moyen-Age à nos jours. Plus qu'un titanesque répertoire, on peut parler ici d'une encyclopédie patiente et passionnée, de prés de 1100 pages !
De nombreux auteurs montois d'aujourd'hui sont cités.
Le présent ouvrage le souffle du Doudou survole, dans la présente version, l'histoire du Doudou, ses origines, son évolution. Il est émaillé d'anecdotes croustillantes et d'un bel éventail qui reprend des extraits d’œuvres de fiction évoquant le Doudou, accompagné d'une bio-bibliographie succincte des auteurs cités.

Un ouvrage cent pour cent montois, qualité fort appréciable à l'heure où , pour lutter contre la suprématie de la  globalisation, la tendance revient heureusement sur la valorisation des talents locaux, dont notre rayonnante Laurence !
"




INFORMATIONS

Prix : gratuit
Lieu – bibliothèque – 20 Place de Vannes 7000 Mons
Tout public


LIEN


La FONDATION MONStre 2015 sera présente avec son recueil et Ombre Louve qui a illustré en couverture une Muse'Artiste face au Tyranno-Doudou.


vendredi 22 mai 2015

compte-rendu du festival BD d'Hanret


Un tout grand merci aux organisateurs du Festival de la BD d'Hanret pour leur accueil MONStrueusement chaleureux !
En effet, juste après avoir été chercher vendredi à Tournai le pré-tirage de 50 exemplaires de notre recueil "MONStre 2015 : les conditions de vie des artistes", nous nous sentions fiers et nous avions envie de le montrer.
Alors, accompagné de l'écrivain Florian Houdart, nous avons fait notre sac et nous avons pris le train direction Namur. Arrivés en gare, les organisateurs sont venus nous chercher. Nous avons été nourris avec raffinement et abreuvé en abondance, avant de se faire offrir le gîte chez le président de l'organisation.

Tout ça à Eghezée une toute petite commune de quelques villages, sans grand budget, qui est loin d'être la Capitale Européenne de la Culture, comme ose d’auto-proclamer Mons.


Bref, à Eghezée, on y reviendra ! Nous irons aussi bien volontiers présenter notre livre partout où l'on acceptera de faire place à la vision que nous défendons : celle d’une culture à taille humaine portée par de petites structures et indépendante du prestige des édiles politiques.


Quelle belle ambiance! Et quelles chouettes rencontres!
J'y ai revu avec grand plaisir de nombreux camarades de festivals: Capia, David Canion, Dan, Grégory Lange et plein d'autres! Et j'ai pu discuter agréablement avec des personnes dont les œuvres ont bercé mon enfance, tels Carine De Brab et Pierre Dubois.


Voici ci-dessous l'ALBUM PHOTOS du Salon où nous présentions, en exclusivité, notre recueil de textes "MONStre 2015 et les conditions de vie des artistes". Vous pourrez y voir en autres les toutes premières triples dédicaces du livre...



Rejoignez la page MONStre 2015 pour être tenus au courant de toute l'actu du recueil ! Et venez aussi à la Présentation du recueil "MONStre 2015 : les conditions de vie des artistes"! ce dimanche 14 juin à 16h30 avec les trois membres du jury (F. Houdart, Laurent Roman & Ombre Louve) ainsi que notre premier prix Thierry Ries qui nous fera une lecture de son texte et peut-être même d'autres collaborateurs de ce livre dont notre deuxième prix, Estelle Sciortino, qui nous viendra de Vendée pour l'occasion.